Alors que je me promenais dans la campagne québécoise, je suis tombée par hasard sur une belle et grande plume! J’aurais aimé que ce soit celle d’une oie, mais elle appartient vraisemblablement à un faisan.
Qu’à cela ne tienne, sa longueur et sa solidité m’ont amenées à expérimenter ma première taille de plume! À travers mes recherches sur le sujet, j’ai trouvé une tonne de méthodes… Mais voici celle que j’ai retenue pour cette première expérimentation.
Première étape : mettre la plume dans de l’eau bouillante pendant environ 2h.
Deuxième étape : arracher les barbules et le duvet.
Troisième étape : couper obliquement la plume côté ventre et côté dos.
Quatrième étape : vider l’intérieur du calamus (partie creuse de la plume).
Pour ce faire, je me suis servie des retailles restantes du bec de plume.
Cinquième étape : inciser le côté dos, puis tailler le bec de la plume.
Sixième étape : inciser le bout du bec.
Le résultat final!
Après quelques essais, j’ai retaillé ma plume de façon un peu plus propre et j’ai modifié un peu le bout car l’encre ne coulait pas sur le papier. La raison? L’extrémité de mon bec n’était pas totalement en contact avec le papier.
Difficile de décrire la sensation d’écrire avec une vraie plume… C’est assurément un plaisir organique de sentir la connexion entre la plume et le papier, sans avoir à passer par le métal froid et sans vie d’un bec moderne.
Désormais, j’ouvre l’oeil pour trouver d’autres plumes!!